Le dernier kilomètre, un véritable casse-tête pour les logisticiens ?

Le dernier kilomètre est la phase qui suscite le plus d’intérêt et de dépenses dans la chaîne logistique des entreprises de la grande distribution. Les logisticiens se demandent souvent quoi faire pour optimiser la logistique du dernier kilomètre.

 

La logistique du dernier kilomètre : quels enjeux ?

La chaîne logistique, après la phase de transport des marchandises en gros, s’achève avec la logistique du dernier kilomètre. En effet, le  dernier kilomètre désigne la dernière ligne droite de la chaîne de livraison qui consiste à acheminer les marchandises par transport routier et à les livrer aux clients. Une importance particulière est accordée au dernier kilomètre parce que c’est la phase qui implique la rencontre avec les clients. Ainsi, l’organisation doit être parfaite lorsqu’on considèrles enjeux logistique du dernier kilomètre.

Pourquoi optimiser la logistique du dernier kilomètre ?

De nos jours, les transporteurs dans l’accomplissement de leur mission sont confrontés à de nombreuses difficultés. Il s’agit des embouteillages, en particulier lorsque les clients se trouvent dans les centres-villes des grandes métropoles. Perdant des heures dans ces embouteillages, les véhicules de livraison consomment  des quantités importantes de carburant. Cela engendre des émissions de CO2 considérables. Les délais de livraison des marchandises sont difficilement respectés et les clients expriment leur mécontentement. La logistique du dernier kilomètre mérite donc d’être mieux organisée au vu des défis qui se présentent.

Gestion mutualisée des approvisionnements : une solution pour redynamiser le dernier kilomètre

La gestion mutualisée des approvisionnements est une méthode qui consiste à louer des entrepôts dans les périphéries des grandes métropoles afin d’y entreposer les marchandises. Ces entrepôts doivent être proches des grandes artères des villes et facilement accessibles. Ainsi, les entreprises commerciales peuvent entreposer les marchandises et prendre le temps de mieux organiser la livraison des produits aux clients.  Les livreurs peuvent donc attendre que les heures de pointe passent et que les trafics routiers se fluidifient avant de s’y engager. Le gain de temps est l’un des gros avantages de la mutualisation des flux physiques. On ressent un impact direct sur les livraisons des marchandises dont les délais sont désormais respectés.

En plus du temps précieux qu’elle offre, la gestion mutualisée des approvisionnements réduit le coût du dernier kilomètre. Finis les embouteillages et par conséquent, le surplus de carburant qu’ils occasionnent. Aussi, étant donné que les employés des prestataires ont moins d’heures de travail, la masse salariale à payer diminue également. Il est important de préciser que plusieurs prestataires peuvent s’associer pour louer un entrepôt et ensemble, partager les frais de location. La gestion mutualisée des approvisionnements optimise le dernier kilomètre au grand bonheur des logisticiens.